L’ecstasy, ce n’est pas un ADAM, une LOVE DRUG, un XCT, une PILULE DE L’AMOUR, UN BONBON ou que sais-je encore.
NON !
L’ecstasy, c’est de la MDMA (méthyldioxymétamphétamine) donc une molécule de synthèse appartenant à la famille des phényléthylamines (famille dont font aussi partie les amphétamines).
Nous savons que l’ecstasy est une substance psychoactive qui agit sur le système nerveux central et qui revêt plusieurs aspects sous des formes et couleurs variables : liquide sous forme d’ampoules ou d’huile, poudre, comprimés à l’aspect grossier mais depuis mieux élaborés, capsules, gélules.
D’autres produits ressemblent à l’ecstasy.
Par exemple, la MDA, la MDEA, qui ont des effets psychotropes proches de la MDMA, provoquent plus facilement de pénibles tensions musculaires, généralement au visage et plus particulièrement aux mâchoires.
De ce fait, un produit vendu sous l’appellation « X » peut contenir une amphétamine sans effet psychotrope, c’est à dire, sans aucune trace de MDMA : rien qu’un serre – mâchoires souvent coupé avec une multitude de substances dangereuses (antidépresseurs, caféine, morphine, sédatifs, hormones …).
Trente minutes après l’absorption d’un ou de plusieurs ecstasy, commence la « WEIRD PERIOD« , période bizarre qui dure quelques minutes avec généralement une légère inquiétude et une sensation de flottement.
Cette impression de bonheur, de bien-être physique ou mental peut susciter un sentiment d’amour collectif et une envie de partager.
Le sentiment d’appartenance à un groupe est fort et la communication entre les gens est stimulée.
Les sens sont exacerbés (le toucher en particulier) et une sensation originaire peut devenir dans le meilleur des cas, exceptionnelle. Il devient difficile de se repérer dans l’espace et dans le temps.
La MDMA a la réputation d’intensifier l’activité sexuelle. En fait, cette substance exacerbe grandement la sensualité (effet désinhibiteur) mais peut empêcher l’érection chez l’homme, ainsi que l’orgasme féminin et masculin.
La durée des effets est variable et dépend de l’état psychique et physique du consommateur, du dosage et de la composition du produit, de la quantité, du mode de consommation et du contexte de la prise.
Il apparaît nécessaire d’organiser la descente au produit. L’important est sans doute de ne pas rester seul (e) et d’avoir au minimum 24 heures de repos devant soi.
A l’inverse, si le contexte ou l’environnement ne sont pas favorables, on peut rencontrer une période voyant apparaître des crises d’angoisses et à plus ou moins long terme, une période dépressive.
La consommation de MDMA peut provoquer des complications médicales graves.
L’une des principales causes d’accident est liée à l’augmentation de la température du corps qui est généralement accentuée par la température ambiante souvent élevée.
L’effort physique est important et les pertes d’eau sont souvent mal compensées.
Cette, ces situations peuvent entraîner des convulsions, des nausées, des crampes, une déshydratation, une hyperthermie dont les conséquences peuvent être graves voire mortelles …
POUR ÉVITER LES RISQUES |
1) IL NE FAUT PAS CONSOMMER.
SI VOUS N’Y PARVENEZ PAS, IL FAUT :
2 ) FRACTIONNER ET ESPACER LES PRISES EN FONCTION DE SA CORPULENCE POUR ÉVITER LES SURDOSES.
3) NE PAS FAIRE DE MÉLANGES.
4) SE REPOSER, S’AÉRER POUR ÉVITER L’ÉPUISEMENT.
5) BOIRE SUFFISAMMENT D’EAU, DE FAÇON FRACTIONNÉE, POUR ÉVITER LA DÉSHYDRATATION.
6) ÉVITER DE RESTER SEUL (E) POUR ÊTRE SOUTENU (E) OU POUR ÊTRE SECOURU (E) EN CAS DE MALAISE PHYSIQUE OU PSYCHOLOGIQUE.
7) EN CAS DE PRISE PAR SNIFF, NE PAS PARTAGER LA PAILLE (RISQUES D’HÉPATITES …).
8) POUR LES FILLES, EN CAS DE RÈGLES PERTURBÉES, RÉDUIRE LA CONSOMMATION.
9) PRÉVOIR UNE JOURNÉE DE REPOS APRÈS LA CONSOMMATION.
CE QUE L’ON NE SAIT PAS … |
Les risques sanitaires supplémentaires liés à la composition incertaine du produit.
Les risques et les conséquences chez les femmes enceintes.
Les interactions avec les traitements médicaux (antirétroviraux, antidépresseurs, l’aspirine …).
Le risque de dépendance physique non établi par tous les scientifiques.
La réversibilité ou non de la dégénérescence des cellules nerveuses.
Les causes de morts subites exceptionnelles.