Fraddondi

Le sniff.

Le sniff.

Toutes les campagnes de réduction des risques sont généralement ciblées sur les injecteurs de drogues, sida oblige …

 Et pourtant, une drogue ça se fume, ça se sniffe, ça se gobe …

Ces pratiques jugées intéressantes en terme de réduction des risques peuvent aussi causer certains problèmes.

Nous nous attaquons donc au sniff, à la reniflette, à la prise, à l’inhalation …

Le nez est un des organes les plus merveilleux du corps humain, outre sa fonction d’odorat, il est en quelque sorte « l’air naturel conditionné » de notre système respiratoire.

Le nez filtre l’air à travers les narines avant qu’il n’arrive dans les poumons.

La drogue que vous sniffez essaie de suivre le même chemin, mais elle reste sur les membranes des muqueuses où elle se dissout presque immédiatement pour pénétrer dans le sang direction le cerveau, via les nombreux petits vaisseaux qui s’y trouvent.

A chaque sniff, votre « air conditionné » naturel se met en panne et dessèche vos fragiles muqueuses.

Ce mode de consommation entraîne fréquemment des irritations des muqueuses nasales, parfois des nécroses ainsi que des problèmes pulmonaires.

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