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CHEMSEX …

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PLAN

DÉFINITION.

QUELLES SONT LES DROGUES UTILISÉES DANS LE CHEMSEX ?

EFFETS RECHERCHÉS.

DANGERS.


DÉFINITION

Contraction des mots anglais « chemical » (produits chimiques en anglais) et « sex » (sexe), le chemsex désigne l’usage de drogues pendant l’acte sexuel. Cela peut déboucher sur des conduites à risques. On le dénomme Party’n’ Play (PnP) aux États‐Unis ou Wired play en Australie.

« Le recours au « sexe sous drogues » est l’apanage des hommes homosexuels, bien qu’il commence à se développer dans les milieux hétérosexuels. Si ce phénomène est connu depuis une quinzaine d’années, il a pris énormément d’essor récemment avec les réseaux sociaux et les applications de rencontre », constate Yann Botrel (hypnothérapeute addictologue à Lyon).

QUELLES SONT LES DROGUES UTILISÉES DANS LE CHEMSEX ?

Les « chemsexeurs » consomment souvent des drogues stimulantes et euphorisantes.

Celles qui sont les plus souvent utilisées sont :

➔ le poppers.

➔ le GHB/GBL.

➔ la métamphétamine.

➔ la kétamine.

➔ les cathinones (4-MEC, 3-MMC, 4P, MDPV…).

➔ la cocaïne.

➔ ecstasy (MDMA).

➔ alcool.

EFFETS RECHERCHÉS

Si les effets varient selon les produits consommés, tous ont globalement des propriétés stimulantes, euphorisantes, exaltantes et relaxantes.

Ces substances visent à augmenter la confiance en soi, l’empathie, à booster l’attirance et l’endurance sexuelle.

L’ensemble de ces drogues favorise également la désinhibition des partenaires.

À forte dose, la kétamine a des effets hallucinatoires.

La cocaïne est stimulante et développe l’envie sexuelle.

Les amphétamines permettent de stimuler et de désinhiber.

La MDMA booste la libido, ce qui peut amener les sujets à éprouver de l’attirance pour toutes les personnes présentes, y compris des partenaires qui ne les auraient pas intéressées dans un autre contexte.

DANGERS

Lors des plans chemsex, les consommations de drogues et les rapports sexuels se répètent pendant plusieurs heures voire plusieurs jours. Cela expose à de nombreux risques pour la santé et l’équilibre personnel.

Le chemsex est une pratique dangereuse qui amène les usagers à consommer toujours plus de drogues de manière irrésistible (craving).

La consommation de kétamine est associée à des troubles de l’humeur, des hallucinations et des états de panique.

La cocaïne, la méthamphétamine et les cathinones entraînent des risques cardiovasculaires, cardiorespiratoires, des crises de panique, des pensées suicidaires.

Le GHB/GBL peuvent provoquer une perte de connaissance.


Les personnes qui pratiquent le chemsex ont :

➔ des risques de dépendance et de surdoses parfois mortelles.

➔ des risques importants d’abcès, de plaies, etc.

➔ des risques élevés d’attraper des infections sexuellement transmissibles (IST) et d’être contaminés par le VIH ou l’hépatite C.

➔ des risques de s’injecter les drogues (« slam ») dans une recherche de sensations toujours plus fortes.

➔ des risques de rupture sentimentale, de perdre leurs amis ou leur travail et de se retrouver isolés et en situation de grand mal-être.

Source :  sites MILDECA et Fédération Addiction

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