Fraddondi

Le datura.

Présentation du produit


PLAN

MODES DE CONSOMMATION.

➔ LES EFFETS.

➔ QUELS SONT LES RISQUES ?



 Le datura est une substance hallucinogène naturelle que l’on trouve sur tous les continents, sous des climats tempérés ou tropicaux.

  Jolie plante aux diverses appellations (« Jimson weed », « herbe du diable », « pomme poison », « pomme folle », « trompette de la mort »), on peut la reconnaître en été et en automne à ses longues fleurs mauves ou blanches facilement identifiables.

  Toute la plante est toxique mais les graines abondantes contiennent tout particulièrement le principe actif (atropine, hyoscyamine et scopolamine).

MODES DE CONSOMMATION

Le datura se fume, se boit ou s’ingère.

SE FUME.

Se fume par ses feuilles (ce serait la méthode la moins risquée).

SE BOIT.

Se boit par l’intermédiaire d’un thé constitué à partir des graines et des feuilles.

S’INGÈRE.

S’ingère en mangeant les graines.

  Depuis longtemps, dans les pratiques chamaniques, la sorcellerie (on pense que la sorcière sur son balai est une représentation du trip causé par le datura), la quête de vision en Europe, en Asie et parmi les tribus amérindiennes …, le datura a été largement consommé selon  des procédés différents : en onguent enduit sur le corps pour les sorcières, fumée ou en décoction chez les amérindiens …

Supposition …
Il est également supposé que la lycanthropie, croyance selon laquelle un humain peut se transformer en loup (le loup-garou), proviendrait de l’impression de transformation provoquée par le datura.

LES EFFETS

Plante hallucinogène très puissante, le datura peut provoquer des sensations de rêve éveillé avec d’importantes hallucinations de différentes sortes.

  La teneur des visions pourrait relever de la culture de la personne qui en consomme.

De ce fait, pour un individu qui ne serait pas en forme, le rêve éveillé pourrait devenir un cauchemar éveillé avec des hallucinations insupportables.

Les effets du datura sont si puissants qu’à haute dose, le consommateur pourrait avoir l’impression que ses hallucinations ne sont pas de la fiction sans savoir s’il est éveillé, endormi, dans le réel ou pas.

Quatre types d’hallucination

  1) LES HALLUCINATIONS AUDITIVES.

Les hallucinations auditives avec l’impression que des personnes ou des objets parlent (personnes ou objets présents ou non).

 ➔ 2) LES HALLUCINATIONS VISUELLES.

Les hallucinations visuelles très variées dépendant de nombreux facteurs dans lesquelles on note : des confusions au niveau des couleurs (le bleu paraît vert …), des visions d’animaux, des visions de personnes ou d’objets absents, l’impression que des objets inanimés le deviennent (les murs parlent, les objets se déplacent …).

 ➔ 3) LES HALLUCINATIONS SENSORIELLES.

Les hallucinations sensorielles se traduisant par l’impression de voler, de ne pas ressentir la douleur, de devenir un animal …

   4) LES HALLUCINATIONS CONFUSIONNELLES.

Les hallucinations confusionnelles au cours desquelles on peut se retrouver dans l’impossibilité d’accomplir une tâche même quelconque.

Durée

Les quelques indications que nous possédons sur la durée des effets parlent d’un temps pouvant aller de 12 à 48 heures avec des remontées pendant une semaine.

Il n’y aurait pas à proprement parler de descente et les effets s’estomperaient petit à petit.

Le voyage laisserait apparemment peu de souvenirs mais parfois des séquelles.

QUELS SONT LES RISQUES ?

 Les effets du datura sont très puissants et sa consommation peut entraîner de nombreux troubles.

Cette plante, nous l’avons vu, était principalement consommée lors de certaines situations rituelles relativement préparées pour éviter les accidents.

  Le « voyage » peut être long et sa durée est difficile à prévoir.

Les consommateurs conseillent d’être libre durant au moins une semaine et de rester sous la surveillance d’une connaissance qui pourra veiller à l’hydratation.

  En raison de la puissance de la plante, le risque principal est, comme pour tous les hallucinogènes, le « bad trip ».

  Les conséquences éventuelles des hallucinations doivent être considérées en raison d’un nombre important d’accidents relevant d’actes irréfléchis provoqués par les dits effets : impression de se prendre pour un oiseau ou un canard …

  Suivant le mode de consommation, on s’expose à des risques différents.

Il faut savoir que la marge existant entre une dose produisant un effet et une dose pouvant provoquer un accident est très faible.

  Le fait de boire ou de manger le datura représente un grand risque de dépression respiratoire puis d’arrêt cardiaque.

Les différents principes actifs contenus dans la plante vont en fait bloquer l’action de certains neurotransmetteurs (acétylcholine) qui freinent les systèmes adrénaline et noradrénaline. De manière plus concrète, cela va alors se traduire par des convulsions, une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque …

  Le datura contient de la scopolamine qui va provoquer une mydriase pouvant s’observer jusqu’à trois semaines après une prise.

Avec le datura, il est formellement déconseillé de consommer une autre substance voire même un médicament.

Dans le cadre d’une importance vitale, même le tabac et l’aspirine sont à proscrire.


Le datura est considéré comme une plante toxique.

En France, l’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport, la cession (même à titre gratuit) et la vente de stupéfiants sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.

Produit