PLAN |
➔ PRÉSENTATION DU PRODUIT ET MODES DE CONSOMMATION. ➔ LES EFFETS. |
La kétamine est un produit « anesthésiant dissociatif » humain et vétérinaire proche du PCP.
Détournée de son usage médical vers un usage récréatif, la kétamine est apparue d’abord dans les clubs New Yorkais (1995), puis en Angleterre avant d’arriver sur le continent européen.
Connue sous les appellations K, SPECIAL K, VITAMINE K, KIT et KAR, KETA, POUDRE D’ANGE, la kétamine est consommée pour ses effets hallucinogènes dans les « raves parties ».
Scientifiquement parlant, il s’agit d’un dérivé de la phencyclidine.
PRÉSENTATION DU PRODUIT ET MODES DE CONSOMMATION |
Les doses de kétamine que l’on peut trouver sur le marché sont pour la plupart volées dans des centres vétérinaires ou hôpitaux.
Lorsqu’elle est achetée légalement, la kétamine se présente sous forme injectable.
Il s’agit donc d’un liquide incolore contenu dans une fiole généralement de 10 ml. Cependant, en la chauffant au bain marie, il est possible de modifier la forme originelle de la kétamine qui se présentera alors sous les formes suivantes : poudre cristalline soluble allant du blanc au brun, comprimé ou gélule.
Pouvant être avalée, fumée, sniffée ou encore injectée, il semblerait que les usagers préfèrent se l’injecter par voie intramusculaire que par voie intraveineuse.
LES EFFETS |
Le but de la consommation de kétamine est de maximaliser la puissance de l’ecstasy.
Les effets semblent proches de ceux du PCP et durent de une à quatre heures.
On peut distinguer les effets à court terme et à long terme.
A court terme |
L’effet majeur de la kétamine est la dissociation du corps et de l’esprit.
Ce produit fonctionne également comme un anesthésique en provoquant des hallucinations (l’usager ressent beaucoup moins voire plus du tout, tout coup ou blessure).
La kétamine réduit le rythme cardiaque et, en cas de doses importantes, peut provoquer une sous oxygénation du cerveau pouvant impliquer des comas.
L’utilisation illicite de la kétamine est dangereuse en raison des effets entraînés tels que : |
➔ la perte de connaissance accompagnée de vomissements et risque d’asphyxie par invasion pulmonaire des vomissements. |
➔ troubles d’ordre psychique (anxiété, attaques de panique), neurologiques (paralysies temporaires). |
➔ digestifs (nausées, vomissements). |
Les risques de surdosage sont ici importants car la kétamine se prend en très petites doses qui sont difficilement mesurables et de qualité très variable.
Dès lors, un surdosage peut provoquer un « horrortrip » avec des expériences angoissantes, une dépersonnalisation, une perte du sens de la réalité ainsi qu’un risque d’arrêt respiratoire et défaillance cardiaque.
Les mélanges d’hallucinogènes avec d’autres drogues (alcool en particulier) peuvent également provoquer des « voyages » incontrôlables.
À long terme |
La tolérance (fait de devoir consommer de plus en plus de produit pour obtenir les mêmes effets) peut rapidement se mettre en place dans le cas d’une utilisation régulière.
Les connaissances actuelles ne permettent pas de mesurer l’ampleur de la consommation de la kétamine qui semble toutefois restreinte.
A ce jour, aucun rapport n’a encore été fait concernant les dépendances psychiques et physiques.
Vis à vis de la législation et à l’exception des préparations injectables, la kétamine est inscrite sur la liste des produits stupéfiants.