10% des salariés français avouent une dépendance à l’alcool, un tabou que les entreprises commencent à lever.
Le phénomène touche tous les métiers. L’ouvrier qui travaille dans un secteur physiquement éprouvant qui boit pour se désaltérer ou se réchauffer, le commercial qui consomme pour convivialité, le professionnel libéral pour stimuler la créativité et le manager pour évacuer la pression.
Le sujet commence à alerter les entreprises car un quart des accidents mortels survenus sur les lieux de travail seraient dus à l’alcool.
Trois étapes pour aider les dirigeants à aborder le problème en interne :
« PARLER » Parler est la première chose à faire avant que la spirale infernale ne s’installe. Parler sans dramatiser en insistant plus sur la souffrance que sur la consommation car parfois le mal être peut être passager. |
« AIDER » Aider est la seconde étape si rien ne change, celle où il faut mettre le salarié face à ses responsabilités et l’inciter à se soigner en l’envoyant vers des structures adéquates. |
« SANCTIONNER » Sanctionner en dernier ressort puisque le code du travail interdit de laisser entrer dans l’entreprise des personnes en état d’ivresse. En cas d’accident du travail, l’employeur comme l’employé est tenu responsable. |
ON NE LICENCIE PAS POUR ALCOOLISME MAIS POUR LES FAUTES QUI POURRAIENT ÊTRE COMMISES : FAUTE GRAVE, ABSENTÉISME RÉPÉTÉ, BAISSE D’EFFICACITÉ … |