DICTIONNAIRE DES TERMES ET ABRÉVIATIONS EMPLOYÉS SUR CE SITE ET DANS LE MILIEU DE LA TOXICOMANIE
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Liste non exhaustive mise à jour le 10 février 2023
LETTRE E
ÉCROULER (S’) :
Se vautrer par terre ou dans un canapé lorsqu’on a abusé du hachisch ou de l’héroïne ou d’un autre produit.
ECSTASY :
Substance synthétique dont l’abréviation chimique est MDMA (méthylènendioxy-N-méthamphétamine). Stimulant et hallucinogène tiré des amphétamines. Euphorisant doublé d’un excitant. Vendu sous forme de comprimés ou gélules de différentes couleurs. Drogue aphrodisiaque qui transforme qui transforme les rapports sexuels en une fusion quasi mystique. Agit sur l’organisme en deux heures en ne déformant que les perceptions internes et auditives de l’individu sans modifier la vision du monde extérieur comme le fait le LSD.
EDEN :
Revue spécialisée des adeptes de musique techno.
ÉLÉPHANT ROSE :
Journal dont la première publication a été faite en juillet 1995 et qui est considéré comme créant une incitation à l’usage du cannabis.
ENTONNOIR :
Cigarette conique de haschich roulée dans deux feuilles collées en diagonale.
EPHEDRE :
Herbe connue sous l’appellation Ma Huang en Chine et qui est utilisée, depuis quatre mille ans, comme traitement de l’asthme et des infections respiratoires. Elle contient deux alcaloïdes (éphédrine et pseudo éphédrine) qui sont utilisés pour les allergies et les maladies consécutives au froid. L’éphèdre américaine qui est connue sous les appellations thé de Mormon, thé de squaw, thé de désert partage les mêmes propriétés.
ÉPIS DE MAIS :
Le 27/07/1999, le service des douanes de MODANE (73) a contrôlé un individu qui transportait dans les poches de son pantalon 248 grammes de cannabis (épis de maïs).
ESPAR :
Appellation du shit en Turquie.
ÉTAT DE MANQUE :
Pour les toxicomanies aux opiacés (morphine, héroïne, opium), le privation du produit engendre un malaise physique (sueurs, courbatures, tremblements, nausées, insomnies, agitation), et psychologique (anxiété, irascibilité, angoisse). Ce manque, aussi douloureux et spectaculaire soit-il, n’entraîne pas la mort.
Par contre, le sevrage des barbituriques (somnifères rarement utilisés) ou un accident de sevrage de l’alcool (délirium tremens) nécessitent une hospitalisation.
