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Cannabis : le professeur Jean COSTENTIN, chercheur au CNRS, « tord le cou » aux idées reçues.

S’appuyant sur l’ouvrage « Halte au cannabis » du Professeur Jean Costentin (chercheur au CNRS), l’hebdomadaire Fémina répond sur le mode du « vrai-faux » aux affirmations concernant le cannabis.

  « Le cannabis est une drogue douce ».
 « Faux » répond le magazine qui indique que si l’on donne du rimonabant, produit qui annule les effets du THC, à un consommateur régulier, on simule un sevrage brutal qui engendre un état proche de celui de l’héroïnomane en manque.

 « Le cannabis modifie l’humeur ».
 « Vrai » répond le magazine car le THC « rompt l’équilibre émotionnel des consommateurs » et « à trop chambouler les médiateurs,la dépression peut flamber ».

  « Le cannabis ne créé pas de dépendance ». 
« Faux » affirme l’hebdomadaire car « à long terme le consommateur devient de moins en moins sensible » aux effets du THC « d’où un besoin de fumer de plus en plus ».

 « Le cannabis intensifie les sensations ». 
« Vrai » selon le journal, car « les perceptions peuvent être exacerbées et troublées au point de faire plonger l’individu dans un état délirant ». Et Fémina d’assurer : « on sait désormais que répéter l’expérience d’un tel état peut créer une schizophrénie, même chez ceux qui n’y étaient pas prédisposés ».

 « Le cannabis apaise l’anxiété ».
 « Vrai et faux » écrit la revue féminine car il peut « calmer l’anxieux ou le dépressif qui s’estimera donc guéri » mais plus la consommation est soutenue « plus le THC devient inopérant ».

« Le cannabis ne créé pas d’escalade ». 
 « Faux » indique le magazine « en expliquant : « stimuler régulièrement le cerveau avec du THC intensifie les effets d’autres drogues (…) le consommateur de cannabis, s’il essaie l’héroïne, sera littéralement happé par elle ».

 « Le cannabis est moins nocif que le tabac »
 « Faux car on décèle jusqu’à sept fois plus de goudrons dans le cannabis que dans le tabac ».

  « Le cannabis est moins nocif que l’alcool ». 
« Faux » selon l’hebdomadaire qui estime « qu’au volant, il se montre aussi dangereux que l’alcool », sachant que le cocktail alcool cannabis « est explosif sur la route ».

 « Un petit joint de temps en temps ne fait pas de mal ». 
« Faux » dit le journal car un « un joint agit pendant une semaine » et « un seul pétard le samedi soir nuira à la mémoire toute la semaine ». « De plus, 20% de ceux qui l’ont essayé une fois ou deux l’ont adopté ». Si pour Fémina, il est « vrai » qu’il « n’y a pas de surdose » cela « ne signifie nullement qu’il ne peut pas tuer » car « des morts subites ont été rapportées chez des fumeurs de cannabis », avec un « risque d’infarctus multiplié par cinq dans l’heure qui suit sa consommation » et « le risque de tentative de suicide multiplié par trois chez les usagers réguliers ». Par ailleurs, « il tue sur la route » et « peut provoquer des accès de violence ».

  « Le cannabis est un médicament ».
 « Faux » déclare Fémina qui affirme que « le cannabis génère trop de risques » et que l’on « dispose d’autres molécules bien plus efficaces », la « grande avancée que l’on doit au cannabis étant le rimonabant qui s’oppose à tous ses effets et s’avère efficace (…) dans l’aide au sevrage tabagique ».

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