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Alerte sur la prégabaline.

La prégabaline (nom commercial : Lyrica) est un médicament utilisé dans le traitement des douleurs neuropathiques, de l’épilepsie et du trouble anxieux généralisé (avec une efficacité égale voire supérieure à celles des benzodiazépines  dans le traitement de l’anxiété)

Son usage est détourné en drogue en France et depuis le 24 mai 2021, elle nécessite une prescription sécurisée valable au maximum 6 mois.

Sources : article sante.journaldesfemmes.fr du 12/07/2023 & Wikipédia.


Alerte sur la prégabaline.

Cette substance active du médicament Lyrica® est qualifiée de nouvelle « drogue du pauvre » en raison de son prix dérisoire (2 euros le comprimé).

Vendue illégalement sous le manteau, « la prise de ce médicament expose les personnes à un danger réel de mort. La posologie est à 25mg, là les personnes l’utilisent à 300mg donc c’est une forte dose » informait le Dr Saïd Ouichou sur Franceinfo en avril 2023. 

« Nous observons une augmentation du mésusage de la prégabaline au cours des dernières années » prévenait l’Agence nationale du médicament (ANSM) en 2021. Avant de décider de limiter à 6 mois sa durée de prescription et d’imposer sa délivrance sous ordonnance sécurisée. 

Effets de la prégabaline : pourquoi est-elle prise en drogue ?

Les cas d’addiction et d’abus de la prégabaline augmentent en France.

 « La prégabaline est obtenue illégalement dans près de la moitié des cas (ordonnance falsifiée, nomadisme ou deal/achat de rue) » informe l’ANSM.

 Les acheteurs sont majoritairement des hommes jeunes (27 ans en moyenne) dont des mineurs en situation de précarité, et parfois en détention ou centres de rétention administrative.

« L’usage détourné est essentiellement à visée de défonce/euphorie dans un contexte de polyconsommation de substances psychoactives, mais aussi à visée anxiolytique, antalgique ou hypnotique » explique l’agence de santé.

Dans plus de la moitié des cas, la prégabaline est associée à une autre substance, majoritairement une benzodiazépine (65 %), en particulier le clonazépam (commercialisé sous la marque Rivotril®).

Quels sont les dangers de la prégabaline ?

Les vertiges et la somnolence, généralement d’intensité légère à modérée, étaient les effets indésirables les plus fréquents.

Il a été montré que la prégabaline était bien tolérée et associée à des effets indésirables (ataxie, vertiges, mal de tête et somnolence) légers à modérés et généralement transitoires.

Comme pour tout médicament, les risques de ressentir ces effets ainsi que leur gravité dépendent fortement des quantités consommées.

Des suicides et automutilations lui sont imputés ; elle en augmenterait en effet la fréquence chez les patients à risque.

Le potentiel de surdose de cette molécule serait cependant limité comparé à celui des autres anxiolytiques.

En cas de prise avec un opioïde, benzodiazépine ou un alcool, le risque de dépression respiratoire mortelle augmente.

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