Fraddondi

La rave party.

La rave party.

Réel regroupement générationnel, la rave party est une soirée dansante, de plus en plus répandue et rassemblant un grand nombre de personnes (jusqu’à plusieurs dizaines de milliers d’individus sur plusieurs jours).

  Gratuite et organisée de façon plus ou moins légale, elle se déroule dans des lieux insolites (châteaux, usines désaffectées, plein air).

Généralement annoncée par ses organisateurs quelques jours avant son déroulement, elle se fait alors connaître sous les apparences d’un jeu de pistes.

La rave party a pour esprit de contrer les traditionnelles soirées en club qui sont jugées trop formalistes pour les « raveurs ».

  Bien qu’ayant pour origine le nord des États-Unis, les raves sont véritablement nées dans des clubs fermés d’Angleterre qui ont rapidement été interdits vers les années 1960 (ces manifestations sont arrivées en Europe et plus particulièrement en Espagne et en France en 1990).

Littéralement, le mot « rave » veut dire « délirer », « s’extasier ».


PLAN

LA MUSIQUE DANS LES RAVES.

LA RÉGLEMENTATION DES RAVES.

L’ACCÈS A UNE RAVE.

LES DROGUES DANS LE DÉROULEMENT D’UNE RAVE.

➔ PHOTOS ET LANGAGE « TECHNOIDE ».


LA MUSIQUE DANS LES RAVES

La musique est essentielle dans une rave party.

Généralement, le psychédélique et la science fiction inspirent les décors tandis que la musique « techno » ou « acid music » sert de support pour se « défoncer ».

Synthétique et répétitive, cette musique est une sculpture de sons à très forte induction rythmique dont les battements par minute (BPM) sont étudiés pour accélérer les battements cardiaques qui passent de 60/70 en temps normal à 160 voire 300, ce qui est l’extrême.

Pendant des heures, sans rupture, elle est façonnée sur place, chaque fois plus original, par le DJ qui mixe.

Les rythmes inouïs, conjugués à des effets lumières spectaculaires, font éprouver un état corporel exceptionnel, éventuellement une transe.

LE LANGAGE « TECHNOIDE »

LA RÉGLEMENTATION DES RAVES

No 3257
ASSEMBLÉE NATIONALE CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958 ONZIÈME LÉGISLATURE
Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 28 août 2001.
PROPOSITION DE RÉSOLUTION tendant à la création d’une commission d’enquête sur les «rave-party».

(Renvoyée à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à défaut de constitution d’une commission spéciale dans les délais prévus par les articles 30 et 31 du Règlement.)LES PSYCHOTROPE

présentée par M. Jacques BLANC, Député.

Ordre public.

EXPOSÉ DES MOTIFS

Mesdames, Messieurs,
Face aux «rave-party» non autorisés, les pouvoirs publics apparaissent complètement dépassés et démunis pour assurer le maintien de l’ordre public, la santé publique et garantir le droit de propriété.
La «rave-party» qui s’est déroulée du 15 au 20 août, à proximité de Florac en Lozère, a malheureusement prouvé l’acuité du problème. Selon les forces de l’ordre impuissantes, cette «rave-party» était «un vrai supermarché de la drogue». En effet, un raveur, sous l’emprise d’un cocktail de drogues, s’est auto mutilé, deux autres sont tombés dans le coma. Les Médecins du Monde ont du intervenir à plus de 50 reprises. Dix-neuf personnes ont été évacuées dont neuf par hélicoptère vers les hôpitaux de la région.
Ces accidents, d’une particulière gravité, ne sont pas des exceptions. Ils tendent, au contraire, à se généraliser.
En effet, le dimanche 8 juillet un jeune homme sous l’emprise de stupéfiants et d’alcools est tombé mortellement lors d’une rave-party à Rouen. Dans la nuit du 14 au 15 juillet 2001, un jeune d’une vingtaine d’années est décédé lors d’une «rave-party» en Moselle. Des incidents plus ou moins graves se sont également produits à Nadillac (Lot). Ces «rave-party» posent une série de problèmes auxquels les pouvoirs publics semblent aujourd’hui incapables de répondre.
Organisées sans autorisation administrative, ces raves se déroulent sur des terrains privés ou publics en complète violation du droit de propriété. Ainsi, le propriétaire du terrain sur lequel s’est déroulé la rave sauvage à Florac a perdu sa récolte et doit, en outre, le remettre en état. Alors que les organisateurs de spectacles autorisés doivent respecter des normes de sécurité de plus en plus contraignantes, ceux des «rave-party» ne sont soumis, par nature, à aucune réglementation.
Les «rave-party» posent, de plus, un véritable problème de santé publique. Les conditions sanitaires, de salubrité et d’hygiène ne sont pas assurées. Ces réunions attirent un nombre croissant de dealers qui proposent aux participants toute une panoplie de drogues : cannabis, cocaïne, ecstasy, LSD, etc.
Pleinement conscients de leur impunité, les dealers, lors de ces réunions, vendent aux jeunes qui sont, en outre, bien souvent enivrés par une consommation importante d’alcools, des cocktails de drogues de mauvaise qualité dont les conséquences sur la santé peuvent être dramatiques et irréversibles. Il est moins risqué de vendre de la drogue durant les «rave-party» que dans les quartiers étant donné que les forces de l’ordre ne peuvent pas pénétrer sur les terrains occupés par les raveurs et assurer le maintien de l’ordre public.
Bien souvent malgré eux, des jeunes venus faire la fête sont ainsi amenés durant ces «rave-party» à se droguer.
Par ailleurs, ces réunions posent un problème de sécurité routière. En effet, de nombreux accidents de voiture occasionnés par des participants, sous l’emprise d’alcools et de stupéfiants, ont été enregistrés.
Il ne faut pas, de plus, sous-estimer les conséquences pour le voisinage qui doit supporter bien souvent une nuisance sonore importante, des dégradations voire des vols.
Face à l’impuissance manifeste des pouvoirs publics pour garantir l’ordre, la sécurité et la santé publiques, il est indispensable que l’Assemblée nationale constitue une commission d’enquête sur les «rave-party».
Cette commission d’enquête devra, en priorité, examiner l’ensemble des problèmes juridiques et sociaux que posent le développement des party sauvages. Elle devra, en outre, proposer des solutions afin que la réglementation sur les drogues soit respectée, la sécurité des participants et la tranquillité des voisins assurées ainsi que le droit de propriété.
Telles sont les considérations qui m’ont amené à déposer la présente proposition de résolution et que je vous demande de bien vouloir adopter.

PROPOSITION DE RÉSOLUTION
Article 1er

En application des articles 140 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, il est créé une commission d’enquête de trente membres sur les conditions d’organisation et les conséquences en termes de santé et de sécurité publiques des «rave-party» non autorisées sur le territoire français. Cette commission étudiera en particulier la responsabilité de l’État et proposera des solutions pour garantir la sécurité et la santé publiques des participants.

N°3257-Proposition de résolution de M. Blanc tendant à la création d’une commission d’enquête sur les «rave-party».(commission des lois)

© Assemblée nationale


Encadrement des « rave-parties » – 15e législature
Question écrite n° 04558 de M. Olivier LÉONHARDT (Essonne – RDSE) publiée dans le JO Sénat du 19/04/2018 – page 1867M. Olivier Léonhardt interroge M. le ministre d’État, ministre de l’intérieur, sur les « rave-parties ».
Les maires, notamment des communes rurales, font régulièrement face à des rassemblements festifs de type « rave party » entraînant d’importants troubles à l’ordre public liés au niveau sonore de la musique diffusée et aux dégradations et incidents qui peuvent survenir pendant le déroulement de ces manifestations.

Les articles L. 211-5 à L. 211-8 du code de la sécurité intérieure, ainsi que le décret n° 2002-887 du 3 mai 2002 relatif à certains rassemblements festifs à caractère musical, soumettent ces manifestations à un régime de déclaration préalable en préfecture, un mois avant l’événement, lorsque le nombre de participants attendus est supérieur à 500 personnes.

Toutefois, il est fréquent que ce type d’événement soit organisé sans pour autant atteindre le seuil de 500 participants et, face à ces rassemblements, les élus locaux se trouvent démunis.

Aussi, il lui demande s’il envisage un abaissement du seuil de déclaration préalable pour ce qui concerne les « rave-parties » afin que le pouvoir de police spéciale du préfet soit applicable à ce seuil abaissé.
Réponse du Ministère de l’intérieur publiée dans le JO Sénat du 27/09/2018 – page 4912Les festivals de musique dénommés « rave-parties » entrent dans le champ d’application de la police spéciale des rassemblements festifs à caractère musical.
Ils répondent aux caractéristiques de ces rassemblements définies par l’article R. 211-2 du code de la sécurité intérieure : diffusion de musique amplifiée, nombre prévisible de participants supérieur à 500, annonce par tout moyen de communication (par exemple par internet et les réseaux sociaux), choix d’un terrain présentant des risques potentiels pour la sécurité des participants en raison de l’absence d’aménagement ou de la configuration des lieux.
La police spéciale des rave-parties et autres rassemblements à caractère musical, définie par l’article L. 211-5 du code de la sécurité intérieure, précise que les rassemblements musicaux tels que les rave-parties ou les free-parties doivent être déclarés à la préfecture par leurs organisateurs et sont soumis au respect de certaines conditions tenant à la sécurité, la salubrité, l’hygiène et la tranquillité publiques.
Une autorisation d’occuper le terrain ou le local où est prévu le rassemblement, donnée par le propriétaire ou le titulaire d’un droit réel d’usage, doit notamment être jointe à la déclaration.
En application de l’article L. 211- 7 du code de la sécurité intérieure, le préfet peut interdire le rassemblement projeté si celui-ci est de nature à troubler gravement l’ordre public, ou si en dépit d’une mise en demeure préalable adressée à l’organisateur, les mesures prises par celui-ci pour assurer le bon déroulement du rassemblement sont insuffisantes.
Conformément à l’article L. 211-15 du code de la sécurité intérieure, la tenue d’un rassemblement sans déclaration préalable ou malgré une interdiction expose les organisateurs à une sanction pénale (contravention de 5ème classe, peines complémentaires de travaux d’intérêt général, de confiscation du matériel et de suspension du permis de conduire) et à des saisies administratives de matériel.
Le seuil de 500 participants apparaît équilibré et permet la gestion d’événements de faible ampleur par le maire sur le fondement de l’article L. 2212-2 du code général des collectivités territoriales ou par le préfet lorsque plusieurs communes sont concernées (article L. 2215-1 du même code).
Un abaissement de ce seuil risquerait de produire un effet de saturation sans apporter de plus-value en matière de gestion de l’ordre public ou de prévention des risques.
Outre le respect des dispositions législatives et réglementaires, les services de l’État se mobilisent pour encadrer au mieux ce type d’événements et prévenir les troubles à l’ordre public.
Par un dialogue régulier avec les élus et les organisateurs des festivals multi-sons, le plus en amont possible de la date de la manifestation considérée, les pouvoirs publics sont en mesure d’évaluer le sérieux du projet, le caractère approprié du terrain proposé, le dispositif envisagé par les organisateurs pour encadrer le rassemblement, notamment en matière de santé publique, ce qui ne relève pas des forces de l’ordre, ainsi que les moyens financiers dont ils disposent pour faire face aux dépenses de cette manifestation.
Répondant à la préoccupation des responsables associatifs, le ministère de l’intérieur a élaboré une instruction à l’attention des préfets, en date du 22 avril 2014, afin de les sensibiliser à ce sujet et de rappeler les dispositions législatives et réglementaires applicables.
Au vu de ces éléments, la réglementation relative aux rassemblements festifs à caractère musical paraît adaptée aux enjeux d’ordre public liés à la tenue de ces manifestations et le Gouvernement n’envisage pas de modifier le seuil de participants au-delà duquel le rassemblement doit être déclaré au préfet.

L’ACCÈS A UNE RAVE

Les « ravers » aiment jouer aux hors-la-loi.

Aucune demande d’autorisation n’est généralement déposée.

L’entrée d’une rave est gratuite mais difficile à trouver. Par courrier électronique, il faut d’abord laisser ses coordonnées pour obtenir un mot de passe ouvrant la porte d’un site techno sur Internet.

Ce site permet ensuite d’obtenir un numéro de messagerie vocale, avec un code d’accès.

Autre moyen de communication : le « flyers » qui est un prospectus ou un carton annonçant une soirée ou une rave.

Outre le « buziness » (la drogue), l’idéologie n’est pas absente de ces raves.

Ses participants sont très attachés à l’idée de « rester clandestins » , c’est à dire à ne pas déclarer les fêtes à la préfecture, en raison, disent-ils, d’une peur d’interdiction et par méfiance envers une société « aseptisée » et « sécurisée ».

LES DROGUES DANS LE DÉROULEMENT D’UNE RAVE

Les rythmes musicaux inouïs rencontrés dans les raves et qui sont souvent conjugués à des effets lumières spectaculaires, font éprouver un état corporel exceptionnel, éventuellement une transe.

La fête dure toute la nuit et est souvent prolongée dans les 24 heures suivantes dans un autre lieu (after). En raison de cette énorme dépense énergétique, le « raver » a recours aux amphétamines, à l’ecstasy, au LSD, à la cocaïne …

L’approvisionnement se fait sur place par des dealers venus spécialement pour l’occasion.

  Selon la Mission rave de Médecins du monde, l’usage de psychotropes fait partie de la fête techno qu’elle soit officielle, organisée dans un cadre légal, libre ou non déclarée. Les effets recherchés par les utilisateurs consistent en une alliance de plusieurs dimensions : l’euphorie, l’empathie et un bien être corporel.

D’autres produits que ceux précédemment cités peuvent aussi circuler et l’usage de produits anesthésiants comme la kétamine et le GHB s’est apparemment développé en favorisant des cas d’agressions sexuelles et/ou d’obtention de carte à puce sans violence physique.

  Le mouvement musical techno a été le support principal de l’essor du marché de l’ecstasy. Les dangers de cette drogue sont malheureusement sous-estimés car la MDMA (nom scientifique), entraîne une dégénérescence neuronale à moyen et à long terme qui est différente selon les individus : sur quatorze personnes dont le cerveau a été exploré avec une caméra à positrons (procédé permettant d’étudier les régions du cerveau où un produit absorbé va se lier), une diminution des terminaisons nerveuses aurait été constatée.

La toxicité aiguë concerne les domaines cardiovasculaires, hépatique et métabolique.

La MDMA  peut entraîner une hyperthermie (fièvre importante) et une hyponatrémie (abaissement de la concentration de sodium dans le sang), accompagnées de convulsions.

La recommandation usuelle de s’hydrater abondamment peut se révéler dans ce cas dangereuse et aggraver l’état du malade.

L’issue peut être fatale.

PHOTOS D’UNE RAVE TECHNIVAL

LE LANGAGE « TECHNOIDE »
(extrait du magazine CODA n° 1 hors série 1995)

DÉNOMINATIONEN CLAIR …
ABSTRACT HIP-HOPVoir Trip-Hop
ACIDSe dit des sons évolutifs, aigus et sifflants, créés par les fameuses Bassline TB 303 de Roland. Style musical (House, Techno ou Trance) mêlant rythmiques et sonorités acides. Inventeur : Dj Pierre.
AFTERL’after (qui à l’origine s’appelait l’After Trance) est une fête qui a lieu généralement après une sortie en Rave ou en Boîte, après la fermeture de celles-ci. L’after peut durer du matin jusqu’au soir.
AKAIMarque réputée des célèbres échantillonneurs de la série S.
AMBIENTMusique climatique et d’atmosphère, jouant plus sur la profondeur, l’espace, la superposition et l’évolution de nappes synthétiques. Inventeur : Brian Eno sans doute.
ATARIMarque célèbre qui a permis à tout un chacun de pouvoir faire de la musique à la maison en utilisant des ordinateurs, qui, dès le début 1985, intégraient en série l’interface MIDI.
BPMBeats par minute. Autrement dit, le nombre de boums qu’il y a dans un morceau en une minute. Néologisme pour Tempo.
BEATLittéralement : battement, c’est à dire le boum, le tempo d’un morceau.
BEAUTIFUL PEOPLENom poétique donné aux mannequins, sirènes et autres éphèbes qui fréquentent les boîtes de nuit et Raves. Par extension, fêtards et night-clubbers loockés.
BEFOREFête d’après-midi pour attendre la nuit. Contraire : after.
BEULSFaune femelle d’une soirée.
BLEEPSon électronique bref. A qualifié un genre musical de House au début des années 1990, la Bleep-House, autrefois menée par LFO.
BOOKERNéologisme tendant à remplacer le terme Imprésario. le Booker s’occupe de placer et gérer les Dj’s et Live Acts.
BOOOOO-YAKAExpression de joie ou de satisfaction chez les MC Ragga ou Jungle. Correspond plus ou moins au Yo ! des rappers.
BOOTY HOUSEHouse en provenance de chicago. Vocaux explicites (Fuck, Pussy & Co). Label dancemania, Dj Funk …
BOUCLESérie de notes ou de sons enregistrés, mis en boucle et joués par l’échantillonneur. En anglais : Loop.
BRAIN MACHINEDispositifs rotatifs lumineux ou lunettes opaques sur les parois internes desquels sont disposés divers motifs psychédéliques. Inventeur : Brion Gysin.
BREACKLittéralement : cassure. Rupture de rythmique au sein d’un morceau.
BREACKBEATLe rythme de base du Hip-Hop popularisé par James Brown. Par extension, style de techno né en Angleterre basé sur l’accélération du breackbeat originel.
CHEESE COREVariante Pop et commerciale de Gabber hollandais. Se dit aussi Fluffy-Core ou Speed Mellow.
CHILL OUTDans une rave, zone ou salle de repos idéale pour faire une pause. On y joue principalement de l’Ambient.
CLUBWEARMode du Clubber et par conséquent fringues stylisées, délurées et chatoyantes destinées aux sorties en boîte de nuit.
CODAFin, conclusion d’un morceau de musique. Magazine intersidéral.
COREMot anglais pour coeur, noyau. Utilisé comme suffixe, il indique une notion de très grande vitesse.
CRIMINAL JUSTICE BILLRemplacée par la Criminal Justice Act, cette loi anglaise tend, entre autres, à interdire les rassemblements de plus de dix personnes dansant sur une musique répétitive.
CUBASESéquenseur de Steinberg utilisé par la plupart des musiciens. Principal concurrent : CARE WALK.
CYBERPUNKGenre de littérature de science-fiction initiée par William Gibson prenant pour cadre les perspectives en matières d’informatisation de la société. Par extension, désigne les Hackers et autres pirates informatiques.
DANCELittéralement, musique de danse. Aujourd’hui, version commerciale, mercantile et simpliste de la Techno et de la House.
DARKLittéralement : sombre. Qualifie une musique, une ambiance, une fête à tendance froide et triste.
DEEPHouse chaleureuse et lente usant de nappes synthétiques et de sonorités chatoyantes. Sa capitale : New York. Son heure de gloire : début des années 1990.
DESCENTEFin d’un mixe, ralentissement d’un tempo, atterrissage en douceur vers des sonorités plus ambiantes.
DJ – DJ’S – DEJE – DI.JAI – DISC JOCKEYAbréviation employée pour disc jockey. Ces derniers, lors des soirées Rave, passent de la musique plus ou moins hard, nécessitant à l’occasion, la prise de stupéfiants pour mieux la supporter.
DRAG QUEENCréature de la nuit qui hante les clubs en vogues. Egérie du mouvement Ru Paul.
DRUM & BASSJeu de percussions et de basses, caractéristique de la jungle.
DUBVersion ou remix instrumental et minimal. Genre musical utilisant les bases du reggae ainsi que toute une batterie d’effets électroniques, chambres d’échos … Peut-être métissé à la House, à l’Ambient, à la Jungle …
EBMElectronic Body Music
EPVersion longue d’un morceau destiné à l’origine aux boîtes de nuit.
ELECTROGenre pratiqué au début des années 1980, né de la fusion du Groove Black et de la musique électronique européenne. Prémisses de la House et du Hip-Hop.
ELECTRONIC LISTENING MUSICSe dit de toutes les expériences musicales nées de la Techno, de l’Ambient et des avant-gardes électroniques.
FEE CLOCHETTEExpression typiquement Codavisionesque pour désigner un Dj qui ne joue que des disques évidents et faciles : Dj qui ne prend pas trop de risques.
FLYERProspectus, carton qui annonce une soirée ou une rave.
FREE PARTYSoirées organisées dans la clandestinités dans des lieux peu communs et gratuites.
FULL MOON PARTYRave en plein air à l’occasion de la pleine lune. C’est depuis les fameuses Full Moon Party que les ravers ont pris l’habitude de fêter les nouvelles lunes.
GABBER HOUSEHardcoore d’origine hollandaise sautillant et drôle sur un rythme extrêmement rapide.
GARAGEHouse d’ascendance Disco et Soul.
GAYSPremiers amateurs de la Disco e de la House, population homosexuelle souvent « avant-gardiste ».
GOAVille du Sud de l’Inde réputée pour sa scène Trance profonde et psychédélique. Goa a donné son nom à un genre de Trance.
GROOVEIntraduisible comme Vibe, Rock ou Funk. Ce qui nous pousse à nous trémousser sur les pistes de danse.
GUEST LISTListe des invités d’une soirée.
HANDBAGVariation vocale et commerciale de la House ou du Garage.
HARDCOREVersion « speedée » et industrielle de la Techno.
HARDHOUSEHouse aux rythmes plus percutants.
HIP-HOPCulture et genre musical ayant donné naissance au Rap.
HIP-HOUSEGenre musical mêlant House et Hip-Hop. Parfois appelée : freestyle.
HOUSEVéritable terme : House music. Contrairement à la légende, ce n’est pas la musique qu’on fabrique à la maison. La House à vu le jour à Chicago, aux alentours de 1985/1986. Elle est née d’expérimentations technologiques, mélange de samples et rythmiques issues de la célèbre TR 808 Roland. La house est directement issue de la culture Black américaine et a puisé des influences dans le disco, le funk, la soul …
INDUSIndustrielle. Musique née à la fin des années 1970 et initiée par Throbbing Gristle.
INFRA – BASSBasses lourdes, profondes et vibrantes.
JUNGLEGenre musical né en Angleterre basé sur un breakbeat accéléré.
LIGHT JOCKEYEst supposé assisté le Disc Jockey en l’accompagnant aux lumières.
LINE UPOrdre de passage des Dj’s et des Live Acts, le programme en quelque sorte.
MAOMusique assistée par un ordinateur.
MINIMALQualifie un morceau ou un style musical très dépouillé qui n’utilise que très peu de sons.
NAPPESon d’ambiance climatique propre à la Trance.
NEW BEATA l’origine, ce genre s’appelait l’AB music et devait son nom à un club belge qui s’appelait l’Ancienne Belgique. Forme de techno assez lente et lourde.
NEW AGEMusique synthétique proche de l’Ambient.
PIEDDésigne généralement le son de grosse caisse d’un morceau de techno.
PING PONGTechnique de mix à deux Dj’s qui passent un disque chacun leur tour.
RAVELittéralement : battre la campagne, délirer. Par extension, la rave est devenue le rassemblement des aficionados de la Techno et des ses dérivés. Par essence, la rave ne peut avoir lieu dans un club.
RAVERHabitué des raves.
SAMPLELittéralement : échantillon. Le sample est un enregistrement numérique provenant de n’importe quelle source sonore, disque, micro, cassette.
SAMPLERMachine qui permet d’échantillonner un morceau.
SETPassage, session d’un Dj, d’un artiste ou d’un groupe en live.
SKEUDDisque.
SMART DRINKSA l’origine, c’est une marque de cocktail énergétique américain mais tout le monde utilise ce terme pour parler de boisson énergétique surdosée en vitamines et oligo-éléments.
SKY TRACERFaisceau lumineux très puissant qui balaye le ciel. Il permet de repérer le lieu de la rave ou du club.
SOUND SYSTEMDésigne l’ensemble des installations sonores et techniques d’une rave ou d’un club.
SOUPESe dit communément pour désigner un très mauvais morceau plus destiné à des fins mercantiles qu’artistiques.
SPEED COREPlus intense et plus rapide que le hardcore. Encore quelques BPM et on arrive au bruit blanc.
SPIN BLACKSe dit de l’effet produit lorsqu’on renvoie un disque en arrière.
TECHNOMusique et culture. Terme galvaudé. Cependant, la techno a vu le jour à Détroit en 1988. Influencée par la House de Chicago et l’Electro Pop Européenne, elle est la fusion idéale du début 1990.
TRANCEVariante techno née en Allemagne en 1991. Musique mariant des rythmiques rapides et de longues plaintes synthétiques à grands renforts de boucles évolutives acides.
TRANSCORETrance plus soutenue et plus rapide.
TRANCEYQualifie un morceau à tendance Trance.
TRAVELLERSNouveaux hippies des années 1990 pratiquant le nomadisme.
TRIP HOPNouvelle mouvance Hip Hop débarrassée du Rap.
WAREHOUSEEntrepôts où sont nées les raves anglaises.
ZIQLa musique, la vraie.


La rave party est souvent une fête gratuite organisée de manière plus ou moins légale où se retrouvent les accros des musiques électroniques (house, techno, jungle). Le principe des raves est de contrer les soirées en clubs. Après l’éclosion des raves en Angleterre, le phénomène s’est exporté en Belgique, en France, en Espagne et en Italie. En raison de la présence de drogues et des mouvements de foules suscités, les raves ont du être réglementées.

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